PAS QU'UN SIMPLE BÂTIMENT
L'Espace TSM a une véritable histoire
HOMMAGE
Une frise de 52 mètres
Durant de nombreuses années, l’immeuble de la rue des Musées 44 (anciennement Jaquet-Droz 43a) a longtemps abrité un garage et peu avant le début des travaux de rénovation, on pouvait encore deviner l’inscription « Garage de la Tranchée » sur la façade côté rue du Midi.
Cette annexe a d’abord accueilli une écurie et une remise qui, au fil du temps, a évolué en ateliers d’horlogerie, kiosque à journaux et finalement en garage.
Ces dernières années, ce bâtiment n’a eu pour seul destin que d’être une verrue offrant au regard des passants des tags disgracieux.
Sous l’œil de l’architecte Pierre Studer, cet ancien garage s’est mué en un très bel espace dédié à la culture et à la formation. A disposition de toutes les entreprises et associations de la région, il peut abriter des conférences, des séminaires ou des expositions. Ces diverses manifestations auront un véritable écrin à disposition, doté des technologies multimédia les plus modernes et d’une cuisine à l’infrastructure professionnelle.
Après une année de rénovation, TSM Compagnie d’Assurances est heureuse de présenter son nouvel « Espace TSM ».
Le but de ce projet : contribuer de manière active au rayonnement professionnel ainsi qu’à la vitalité culturelle de cette cité horlogère qui le mérite tant.
Lorsque TSM et Riccardo Pagni se rencontrent, ils se rejoignent dans l’idée de réaliser la frise de l’immeuble Musées 44. Le thème a jailli spontanément en voulant partager des valeurs humanistes.
Cette œuvre témoigne aussi de la reconnaissance de TSM Compagnie d'Assurances comme de son attachement à la métropole horlogère et à ses artisans horlogers. A noter encore que l’Espace TSM accueille ainsi la plus longue sculpture (52 mètres) de La Chaux-de-Fonds.
Ingénieur du vertige, Riccardo Pagni célèbre pour ses aeromobili inspirés du baroque italien et d'un bric-à-brac génial, le maître de l'assemblage hétéroclite, un homme solaire aux yeux rieurs.
Cette frise, "l'oeuvre de sa vie, il aime à le dire", représente par ses scènes un éblouissement mettant en lumière l'humanité.
Malheureusement, Riccardo rejoindra l'espace où ont volé tant de ses avions qu'il avait façonnés. Il n'a jamais pu voir son oeuvre placée sur les murs auxquels elle était destinée.